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Venez découvrir la véritable identité du héros indien.

Mois : février, 2013

Présentation du TPE.

DOURVILLE Julie

FREY Manon

MOTTE Déborah

TPE :

Gandhi, un héros controversé.

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Le processus d’héroïsation

 

Lycée Jeanne d’Arc, Rouen

Année scolaire 2012-2013

Introduction.

 

Mohandas Karamchand Gandhi (2 octobre 1869 – 30 janvier 1948) est le quatrième fils d’une aisée appartenant au caste des vaishyas, c’est-à-dire au caste des commerçants, d’ailleurs «gandhi» en indien signifie «épicier». Il eut un rôle essentiel dans l’indépendance de l’Empire des Indes. Bien qu’il ait bénéficié d’une éducation occidentale, cet homme politique a préféré retourner dans son pays d’origine. Il a par exemple, renoué avec les coutumes locales en confectionnant lui-même ses « dhotî » et ses châles, vêtements traditionnels indiens.
Fervent pacifiste, il est devenu le porte-parole de l’Inde, toutes religions confondues. Les Indiens lui portant une affection particulière, il fut surnommé « Bapu » (signifiant « père » en indien) ainsi que « Mahatma » ayant pour sens « grande âme ». Ce surnom renverrait à la définition même du héros qui se traduit par une grandeur d’âme exceptionnelle (voir la définition d’héroïsme). Aussi dans la mythologie grecque, un héros est considéré comme un demi-dieu : les partisans de Gandhi lui vouant un culte, sa philosophie pourrait s’identifier à une religion. Gandhi est donc un homme s’étant rendu célèbre par son courage et son dévouement.
Cependant derrière ce que laisse paraître cette image de parfait protagoniste, se cache une autre facette de sa personnalité bien moins élogieuse. C’est pour cela que nous allons nous demander quelles failles et défauts Gandhi a-t-il réussi à cacher grâce à ses actions? Pour répondre à cette question, nous présenterons tout d’abord le portrait héroïque du pacifiste, puis nous montrerons les actes qui le démythifient.

Le portrait héroïque du pacifiste indien.

Lors de la colonisation de l’Empire des Indes, Mohandas Gandhi s’est affirmé en tant que porte-parole pacifiste des Indiens. Il a en effet toujours prôné la non-violence, ou « ahimsa » en indien, a voulu faire respecter les droits fondamentaux des Hommes et s’est voué entièrement à sa cause. En plus de ceci, il a toujours souhaité la création d’une Inde multiconfessionnelle et regretter les tensions présentes entre hindous et musulmans. C’est surtout suite à ses propres expériences personnelles que Karamchand a décidé de se battre face aux injustices entre les Hommes. Par exemple, quelques jours après son arrivée à Durban, le jeune Gandhi alors en possession d’un billet de train de première classe et vêtu tel un britannique se voit exiger de changer de compartiment pour aller dans celui des bagages par un homme blanc. Refusant, il montre aux contrôleurs son ticket de première classe mais rien n’y fait, il sera jeté hors du train, sur le quai de la gare. Suite à cela, il parviendra à faire obtenir le droit aux Indien bien vêtus de prendre le train en première classe. Ce passage de sa vie sera un des éléments déclencheurs de sa lutte pour la non-violence.

Afin de lutter contre l’occupation anglaise, Gandhi s’est lancé dans de nombreuses actions notamment grâce à l’aide Jawaharlal Nehru, un de ses collaborateurs les plus proches et membre du Parti du Congrès. Il a entre autre commencé une marche du sel, qui restera surement son action la plus connue à ce jour, le 12 mars 1930 et qui s’est achevée le 6 avril lorsqu’il recueillit au creux de ses mains une poignée de sel de l’Océan Indien. Lors de cette marche, des milliers de personnes l’ont rejoint. Cela avait pour but d’encourager les Indiens à violer le monopole de distribution du sel imposé par l’État. Pour cela il écopera de neuf de prison.

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Gandhi accompagné de ses sympathisants, lors de la marche du sel

Il a aussi entamé des grèves de la faim pour diverses raisons : pour sa lutte (éviter des violences inutiles selon lui) mais aussi pour des raisons personnelles (entrer dans des temples), médicales.
La lutte de Gandhi est basée sur le « satyagraha » ou la force de la vérité, un concept qu’il a lui-même inventé et une de ses plus redoutables armes dans la période de décolonisation des Indes. Le satyagraha était donc basé sur la ténacité à dire non, sans violence et de façon publique. Il consistait aussi à être financièrement indépendant et à n’avoir aucun intérêt pour tout matériel, de plus grâce à une croyance profonde en la vie, il faudra appliquer quotidiennement une force spirituelle individuelle ou communautaire. En Afrique, il fonda un corps d’ambulancier, ce qui lui valut de l’admiration et une médaille.
Après avoir été une « icône » de la non-violence à son époque, nous découvrons que l’image de Gandhi s’est peu à peu effacée. Les Indiens connaissent de moins en moins qui il était ou ce qu’il a fait pour le pays. Les témoignages suivants en sont une preuve (extraits du site LifePositive) :

Mohammad Jujun is a rickshaw-puller. He has been in Delhi for the past four years. He says that he can recognize Gandhi from a picture, but does not know what he did for the nation.

Mohammad Jujun est tireur de rickshaw (plus connu sous le nom de « pousse-pousse »). Cela fait quatre ans qu’il habite à New Delhi. Il dit qu’il peut reconnaître Gandhi grâce à sa photo, mais il ne sait pas ce qu’il a fait pour la nation.

« What do you know about Satyagraha? » I throw another question. « We don’t know. It was part of our syllabus in class tenth. »

Que sais-tu à propos du Satyagraha? Je pose une autre question. « Nous ne connaissons pas. Cela faisait partie de nos cours à l’Université. »

Mohammad Sansari is a middle-aged vendor who squats on the pavement to sell cigarettes in the Nizamuddin area. He laughs at the absurdity of questioning Gandhi’s relevance. « I know about him from my childhood days. I have great regards for him, who wouldn’t? He got us our freedom. »

Mohammad Sansari est un homme d’âge moyen qui vend des cigarettes dans la rue, du côté de Nizamuddin. Il rit à l’absurdité de la question sur la pertinence de Gandhi. « Je ne me rappelle de lui que grâce à des souvenirs d’enfance. J’ai un grand respect pour lui, qui n’en aurait pas? Il nous a offert la liberté. »

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Exemples de billets indiens

Même si l’Inde n’a pas réalisé les rêves de Gandhi, les Indiens n’ont pas renoncés à ses idéaux. Par exemple, le coton khadi, qu’il avait proposé comme vêtements pour ses compatriotes, habille aujourd’hui encore des ministres et des millions d’Indiens. Son grand ami Nehru, lui, l’aura porté jusqu’à son décès en signe de reconnaissance envers celui qui fut son père spirituel.

C’est le 30 janvier 1948 que Gandhi sera assassiné par Nathuram Godsé qui ne supportait pas l’idée que Kramchand défendait les musulmans. En effet, Godsé appartenait à une famille de brahmanes pauvres et traditionnalistes. Il a tout d’abord était un de ses sympathisants puis s’est placé sous la coupe de Vir Sarvakar, un guru qui prônait la supériorité des brahmanes. Les circonstances de sa mort ont été relayées dans le monde entier : un revolver dissimulé dans sa poche droite, Godsé s’est avancé vers le Mahatma en lui adressant un salut respectueux et faisant face à Gandhi, il s’inclina et lui dit «Namaste Gandhiji». C’est alors qu’il brandit son arme et tira à trois reprises sur Gandhi qui s’écria «Hé Râm» (Oh Dieu).

En Grande Bretagne, à l’annonce de la mort de Gandhi, de nombreuses personnes telles que le Roi Georges VI, le premier ministre Attlee et même Churchill son vieil ami ont exprimé leur sympathie envers celui qui fut le libérateur des Indes. Dans les rues de Londres, les journaux se passaient de mains en mains car les stocks étaient épuisés. En France, Georges Bidault, président du conseil, s’exprima vis-à-vis de cet évènement : «Tout ce qui croit en la fraternité des hommes le pleureront».

 

Des actes qui le démythifient et fragilisent cette image de héros.

Après avoir étudié tout ce qui fait de Gandhi ce héros international, nous allons désormais nous intéresser à ce qui fragilise son image. En effet, malgré son bon fond, ses actions extraordinaires et sa grande âme, se cache une autre facette de sa personnalité.

A ses quatorze ans, il épousa Kasturbai d’un an sa cadette, ce mariage dura soixante et un an. Après leur union, Gandhi ne laissa aucun repos à sa femme, la harcelant au lit, lui interdisant de jouer, de se promener ou même d’avoir des relations amicales.

 

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Gandhi en compagnie de sa femme, Kasturbai

 

Au cours de son adolescence, Gandhi fait la connaissance d’un musulman, Cheikh Mehtab. Ce dernier le persuadera de manger de la vache, or cette animal est sacré en Indes. Il voulait faire de son ami «un vrai homme» et le poussa même dans les bras d’autres femmes, sans réussir. C’est pour cela qu’il était détesté de la famille de Mahania (surnom donné à Gandhi par sa famille).

 

Une nuit où il devait être au chevet de son père gravement malade, il demande à son oncle de prendre sa place et part rejoindre Kasturbai, enceinte à ce moment-là, afin d’avoir des relations sexuelles avec elle. Au petit matin, un messager vient lui apprendre la mort de son père au cours de la nuit. Il apprendra quelques mois plus tard que le bébé dont était enceinte sa femme n’a pas survécu. Deux après cette épreuve, il décida de partir en Angleterre pour étudier le droit. Cependant, Putlibai, sa mère, n’était pas d’accord. C’est alors qu’un de ses amis lui proposa un compromis : faire trois vœux solennels afin de ne pas inquiéter sa mère; il ne mangera pas de viande, ne boira pas de vin et ne s’intéressera pas aux femmes.

Malgré les demandes incessantes de sa caste, Gandhi décida de partir. Il sera alors excommunié et quiconque ira le voir sur le quai de la gare ou l’aidera aura à payer une amende d’une roupie et quatre annas.

 

Kasturbai sa femme, alors atteinte d’une bronchite aiguë, devait recevoir des doses de pénicilline pour survivre. Or, Gandhi refusa qu’on lui administre ce traitement et sa femme mourut le 22 février 1944, faute de soins médicaux. Même après sa mort, il restait convaincu que la pénicilline ne l’aurait pas aider «Si j’avais permis la pénicilline, cela ne l’aurait pas sauvée», cette phrase montrant aussi le fait que Gandhi pensait toujours avoir raison.

 

Quelques temps après la disparition de Kasturbai, le Mahatma invita sa nièce Manu à partager sa paillasse pour que tout deux puissent tester leurs vœux de chasteté. En plus d’être dans la même chambre que son oncle, Manu devait supporter ses sautes d’humeur lorsqu’elle avait quelques minutes de retards pour les lavements quotidiens. En effet, il devenait extrêmement impatient et elle devait alors supporter ses nombreux caprices. Elle a même avoué que «soigner Gandhi était une tâche difficile».  

 

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Gandhi et ses nièces

Aussi, quelques minutes avant de mourir, Karamchand faisait part de son mécontentement du fait qu’il était sorti dix minutes en retard du Palais Birla. Cela montre à quel point Gandhi était un homme impatient et que travailler avec lui n’était pas aussi simple dû à son caractère changeant incessamment.

Conclusion.

Suite à ses actions connues dans le monde entier, Gandhi a réussi à ce que ses défauts ne viennent pas entacher sa réputation de héros libérateur de l’Empire des Indes. En effet, même si cet homme qui a mit sa vie au service de la non-violence et qui s’est fait assassiner par un homme dont il défendait les droits était un personnage extraordinaire certaines personnes restent sceptiques à son égard. Certains pensent que ses grèves de la faim n’étaient mises en œuvre que pour sa célébrité, son image. D’autres pensent qu’il avait des relations ambiguës avec sa propre nièce. Mais malgré tout ceci, Gandhi reste et restera gravé dans l’Histoire et dans la mémoire des Indiens à jamais comme celui qui leur a rendu la liberté.

Après avoir effectué ce travail de recherche sur les héros, nous pourrions nous demander si d’autres personnages, considérés par de nombreuses personnes comme des héros, ont aussi des failles que leurs actions ont réussies à effacer. Pour cela nous pourrions nous intéresser à des célébrités telles que Nelson Mandela, Aung San Suu Kyi ou bien même Martin Luther King.

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Bibliographie.

  • Documents électroniques.

Wikipedia. [En ligne.] EDITEUR, DATE – [Consulté le xx.xx.xxxx]. Disponible sur :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Mohandas_Karamchand_Gandhi

PeaceWork. [En ligne.] EDITEUR, 2006 – [Consulté le xx.xx.xxxx]. Disponible sur :

http://www.peaceworkmagazine.org/pacifist-critique-gandhi

Voxnr. [En ligne.] EDITEUR, 2004 – [Consulté le xx.xx.xxxx]. Disponible sur :

http://www.voxnr.com/cc/ds_varia/EpAEFpFkFEReOLqKAM.shtml

Voxnr. [En ligne.] EDITEUR, 2006 – [Consulté le xx.xx.xxxx]. Disponible sur :

http://www.voxnr.com/cc/dh_autres/EEVpFZAyFkOeqoVceT.shtml

Wikibooks. [En ligne.] EDITEUR, 2010 – [Consulté le xx.xx.xxxx]. Disponible sur :

http://fr.wikibooks.org/wiki/Bibliographie_de_Gandhi

LifePositive. [En ligne.] EDITEUR, 2002 – [Consulté le 11/02/2013]. Disponible sur :

http://www.lifepositive.com/spirit/masters/mahatma-gandhi/people-voices.asp

  • Documents audiovisuels.

Richard Attenborough. Gandhi, Xxxxxxxxxx, 1982. Vidéo du site YouTube.

Rakesh Ranjan Kumar. Gandhi to Hitler, Xxxxxxxxx, 2011. Vidéo du site YouTube.

  • Documents imprimés. 

Dominique Lapierre & Larry Collins. Cette nuit la liberté. Robert Lafont, 1975. xxxp. (xxxxxxx).

Catherine Clément. Gandhi, athlète de la liberté. Édition Gallimard, xxxx. 176p. (xxxxxxx).

R. K. Narayan. En attendant le Mahatma. Xxxxxxxx, 1999. 260p. (xxxxxxxxx).

Marylène Bellenger & Daniel Vignat. Gandhi et son temps. Xxxxxx, xxxx. 96p. (Regards d’aujourd’hui).

Jacques Brosse. Les maîtres spirituels. Larousse Bordas, 1998. Celui qui fut appelé Mahâtma (« Grande Âme »), p246-247.

Synthèse n°1

Nom : FREY

Prénom : Manon

Classe : 1LA

Autre membre du groupe : DOURVILLE Julie, MOTTE Déborah

Parmi différents thèmes proposés et après une longue hésitation, nous avons décidées de choisir «Le processus d’héroïsation» et pour cela nous avons tout de suite pensé au pacifiste indien reconnu, Mohandas Karamchand Gandhi. Les professeurs qui nous encadraient durant ce travail personnel nous ont prévenus que Gandhi était un sujet assez courant et qu’il était déconseillé de le choisir. Malgré les mises en garde de nos professeurs nous avons décidées de garder ce sujet en montrant une autre facette, plus énigmatique du personnage.

Après avoir choisi le sujet, le titre qui nous est apparu comme une évidence «Gandhi, un héros controversé». Quelques temps plus tard, une troisième personne a rejoint le groupe, cette personne nous a apporté une aide (précieuse). La problématique fut très compliquée a trouver, en effet nous n’arrivions pas à mettre des mots assez forts sur nos idées. Nous avons proposé plusieurs problématiques sans qu’aucune ne nous convienne réellement, nous avons finalement fini par nous mettre d’accord sur celle-ci : «Quelles failles et défauts Gandhi a-t-il réussi à cacher grâce à ses actions ?». Le plan fut une tâche plus simple, il paraissait évident pour les deux grandes parties que ce serait une opposition entre un portrait élogieux du pacifiste et le récit des actes qui le démythifient, les sous-parties ont dû être changées à plusieurs reprises pour maintenir un équilibre dans notre TPE.

Nous avons commencé nos recherches sur internet, Gandhi étant un personnage extrêmement connu nous n’avons pas eu beaucoup de mal. Ensuite, nous avons choisi d’aller au CDI mais nous n’avons rien trouvé sur lui. Puis nous avons décidé de nous rendre à la médiathèque Anne Frank de Deville-lés-rouen où nous avons enfin trouvé des ouvrages concernant le pacifiste. J’ai lu deux livres intitulés «En attendant le Mahatma» de R.K. Narayan et «Gandhi et son temps» de Marylène Bellenger & Daniel Vignat .

Pour notre conclusion, nous avons choisi d’élargir sur d’autres personnages historiques et pour cela nous avons sélectionné trois personnages : Martin Luther King, Nelson Mandela & Aung San Suu Kyi.

Grâce à ce TPE, j’ai découvert que malgré les portraits glorifiques qu’on a fait de Gandhi, il reste une personne comme les autres, lui aussi a commis des erreurs durant sa vie malgré le portrait héroïque que l’on diffuse de lui dans le monde entier. Gandhi est donc un homme comme les autres avec ses qualités et ses faiblesses. C’est ce que nous démontrons dans notre TPE.

Synthèse n°2

Nom : DOURVILLE

Prénom : Julie

Classe : 1LA

Autres membres du groupe : MOTTE Déborah et FREY Manon

Dans les nombreux thèmes qui s’offraient à nous, le processus d’héroïsation est celui qui a tout particulièrement attiré notre attention. A partir de cela nous avons décidé de choisir Gandhi, le héros qui a permis la libération des Indes.

Le premier jour des TPE, le groupe n’était formé que de deux personnes. Le choix fut assez difficile, chacun des thèmes nous plaisaient sans nous plaire, nous avons hésité sur quelques uns, pour finir par se mettre d’accord sur Gandhi. Les professeurs nous encadrant, nous ont signalés que ce sujet était souvent choisi, et qu’il serait donc par conséquent important que nous nous démarquions des autres.

Nous avons alors décidé de ne pas se concentrer uniquement sur le personnage connu de tous par ses actions pacifistes, mais aussi sur ce côté sombre que peu de personnes connaissent. «Un héros controversé» est donc le titre qui nous ait apparu comme une évidence.

Quelques temps après, une autre personne a rejoint le groupe suite au départ de son autre camarade. A ce moment là, j’appréhendais que le sujet ne lui plaise pas. Or, ce ne fut pas le cas et elle nous fut d’une aide précieuse.

Le plus dur pour nous fut sûrement le choix d’une problématique, nous avions les idées, mais nous n’arrivions pas à former une phrase les rassemblant. Nous avons soumis plusieurs propositions, sans jamais en trouver une qui nous convienne. Finalement nous nous sommes mis d’accord sur cette dernière «Quelles failles et défauts Gandhi a-t-il réussi à cacher grâce à ses actions ?»

Le plan fut moins difficile, en tout cas pour les grandes parties. Il fallait opposer les deux facettes du personnage. Et c’est à ça que notre plan ressemble désormais à cela : en premier lieu le portrait héroïque du pacifiste, et ainsi dans un deuxième temps les actes qui le démythifient et qui fragilisent son image de héros. Nous avons eu un peu plus de mal avec les sous-parties, les changeant souvent pour que chacune d’elle soit de la même taille, et ainsi ne pas déséquilibrer notre TPE.

Gandhi étant connu, nous n’avons pas eu de mal à trouver des informations le concernant. Nous avons commencé par faire des recherches sur Internet. Au bout d’un certain, nous avons remarqué que les informations se répétaient. Ainsi, nous avons préféré continuer notre recherche au CDI, pensant trouver dans les nombreux livres qui s’y trouvent. Cependant, tout ce que nous avons pu trouver furent quelques pauvres lignes dans un livre sur l’Afrique, ne nous apprenant rien de nouveau. Nous nous sommes alors rendu à la bibliothèque de Deville-Lès-Rouen où cette fois ci nous avons trouvé ce qu’il nous fallait. J’ai donc lu Cette nuit la liberté de Dominique Lapierre et Larry Collins.

Nous avons choisi d’utiliser d’autres figures connus pacifistes, tels que Martin Luther King, Nelson Mandela ou Aung San Suu Kyi dans notre conclusion. Ce sont, d’après nous, les figures se rapprochant le plus de Gandhi.

Enfin, ce TPE m’a fait découvrir que malgré que Gandhi soit un héros, ce personnage n’est pas forcement l’homme que l’on pourrait croire. Lui aussi a fait des erreurs. Pourtant, ce qui m’a le plus étonné c’est que peu de personne savent tout de lui. Les médias n’ont pas montrés ces failles comme ils ont l’habitude de faire, ils ont voulu préserver cette bonne image de lui, presque parfaite. A présent je sais que mon avis sur Gandhi peut être le plus objectif possible, il est finalement une personne comme tout le monde. Et c’est ce que nous voulions montrer à travers notre travail.

Synthèse n°3

Nom: MOTTE
Prénom: Déborah
Classe: 1LA
Autres membres du groupe: DOURVILLE Julie et FREY Manon

Le thème que nous avons retenu pour nos travaux personnels encadrés est le processus d’héroïsation. A partir de ce thème nous nous sommes tournées vers Gandhi, héros des Indes.

Nous avons principalement utilisée comme discipline l’histoire pour notre travail qui sera présenté sur un site internet, hébergé sur wordpress.

La problématique de notre dossier est : « Quelles failles et défauts Gandhi a-t-il réussi à cacher grâce à ses actions? »

Pour ce TPE, je n’étais pas, au départ, dans ce groupe mais la personne avec qui je devais être est partie du lycée. Nous avions tout d’abord choisie un thème sur l’image de soi, en comptant parler des différents critères de beauté dans le monde. Comme notre thème n’étant pas vraiment en accord avec le choix de notre parcours scolaire, nous avons changé pour parler du mariage.

Après avoir changé de groupe, j’ai découvert que je devrais travailler sur Gandhi et plus spécifiquement sur ce « héros controversé ». Même si une de nos professeurs nous a dit que le thème de Gandhi était souvent abordé en TPE et que c’était un risque de la prendre, nous avons quand même choisi de travailler sur lui. A certain moment, dans l’avance du TPE, j’ai pensé que l’on aurait mieux fait de ne pas prendre ce sujet mais je suis quand même satisfaite du travail que nous avons effectué.

Ce sujet m’a assez plu car j’ai aimé montrer que personne n’est parfait, que même les plus grands ont des failles car nous sommes tous humains.

Nous avons eu beaucoup de mal à trouver une problématique car nous n’arrivions pas à la formuler, ou bien à mettre des mots sur ce que nous voulions dire. Nous avons proposé au moins cinq ou six problématiques pour finalement aboutir à celle que l’on a aujourd’hui.

Nous avons donc décidé de traiter ce travail en deux parties : d’un côté, le portrait héroïque du pacifiste, puis de l’autre, les actes qui le démythifient et qui fragilisent son image de héros. On nous a dit que ce plan était simple mais efficace.

Nous avons dû changer à quelques reprises nos sous-parties car nous n’avions pas beaucoup de choses à dire dans certaines d’entre elles.

Pour trouver des informations sur Gandhi nous avons cherché sur internet, et nous y avons trouver beaucoup de choses bien que certains sites ne faisaient que contredire les dires d’autres sites. Cela montre qu’internet n’est pas la source la plus fiable. Nous avons ensuite était voir au CDI du lycée mais malheureusement, et étonnement, nous n’avons rien trouvé sur Gandhi. Pour y remédier nous sommes allées à la médiathèque de Deville-lès-Rouens où nous avons trouvé des livres sur lui. Là-bas j’y ai lu Gandhi, athlète de la liberté de Catherine Clément et la double page sur Gandhi dans Les maîtres spirituels de Jacques Brosse.

Pour notre conclusion, nous avons choisi de parler d’autres héros ordinaires tels que Martin Luther King, Aung San Suu Kyi ou Nelson Mandela.

Suite à ce travail, j’ai pu observer que mon opinion sur Gandhi avait changé. Moi qui le voyait comme parfait avant ce TPE, j’ai découvert qu’il avait des défauts et que certaines de ses actions étaient assez choquantes. J’ai aussi remarqué que la presse de l’époque avait tendance à « grossir » certaines de ses actions, telles que des grèves de la faim qui n’ont en réalité durées que quelques heures.

Notre objectif principal dans ce TPE était de prouvé que Gandhi était bien un héros controversé mais que grâce à ses actions si extraordinaires, la plupart des gens ne connaissaient pas ce que j’appelle « sa face cachée ».