Des actes qui le démythifient et fragilisent cette image de héros.

par tpegandhi

Après avoir étudié tout ce qui fait de Gandhi ce héros international, nous allons désormais nous intéresser à ce qui fragilise son image. En effet, malgré son bon fond, ses actions extraordinaires et sa grande âme, se cache une autre facette de sa personnalité.

A ses quatorze ans, il épousa Kasturbai d’un an sa cadette, ce mariage dura soixante et un an. Après leur union, Gandhi ne laissa aucun repos à sa femme, la harcelant au lit, lui interdisant de jouer, de se promener ou même d’avoir des relations amicales.

 

Gandhi and Kasturba with children

Gandhi en compagnie de sa femme, Kasturbai

 

Au cours de son adolescence, Gandhi fait la connaissance d’un musulman, Cheikh Mehtab. Ce dernier le persuadera de manger de la vache, or cette animal est sacré en Indes. Il voulait faire de son ami «un vrai homme» et le poussa même dans les bras d’autres femmes, sans réussir. C’est pour cela qu’il était détesté de la famille de Mahania (surnom donné à Gandhi par sa famille).

 

Une nuit où il devait être au chevet de son père gravement malade, il demande à son oncle de prendre sa place et part rejoindre Kasturbai, enceinte à ce moment-là, afin d’avoir des relations sexuelles avec elle. Au petit matin, un messager vient lui apprendre la mort de son père au cours de la nuit. Il apprendra quelques mois plus tard que le bébé dont était enceinte sa femme n’a pas survécu. Deux après cette épreuve, il décida de partir en Angleterre pour étudier le droit. Cependant, Putlibai, sa mère, n’était pas d’accord. C’est alors qu’un de ses amis lui proposa un compromis : faire trois vœux solennels afin de ne pas inquiéter sa mère; il ne mangera pas de viande, ne boira pas de vin et ne s’intéressera pas aux femmes.

Malgré les demandes incessantes de sa caste, Gandhi décida de partir. Il sera alors excommunié et quiconque ira le voir sur le quai de la gare ou l’aidera aura à payer une amende d’une roupie et quatre annas.

 

Kasturbai sa femme, alors atteinte d’une bronchite aiguë, devait recevoir des doses de pénicilline pour survivre. Or, Gandhi refusa qu’on lui administre ce traitement et sa femme mourut le 22 février 1944, faute de soins médicaux. Même après sa mort, il restait convaincu que la pénicilline ne l’aurait pas aider «Si j’avais permis la pénicilline, cela ne l’aurait pas sauvée», cette phrase montrant aussi le fait que Gandhi pensait toujours avoir raison.

 

Quelques temps après la disparition de Kasturbai, le Mahatma invita sa nièce Manu à partager sa paillasse pour que tout deux puissent tester leurs vœux de chasteté. En plus d’être dans la même chambre que son oncle, Manu devait supporter ses sautes d’humeur lorsqu’elle avait quelques minutes de retards pour les lavements quotidiens. En effet, il devenait extrêmement impatient et elle devait alors supporter ses nombreux caprices. Elle a même avoué que «soigner Gandhi était une tâche difficile».  

 

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Gandhi et ses nièces

Aussi, quelques minutes avant de mourir, Karamchand faisait part de son mécontentement du fait qu’il était sorti dix minutes en retard du Palais Birla. Cela montre à quel point Gandhi était un homme impatient et que travailler avec lui n’était pas aussi simple dû à son caractère changeant incessamment.